Retour sur le 2ème webinaire - Les enjeux de la RSE
Dans le cadre de notre série de 6 webinaires sur la RSE,
Retrouvez notre 2ème épisode sur les enjeux de la RSE
et les éléments à retenir !
Notre experte, Géraldine KARBOUCH, vous invite en ce deuxième webinaire à identifier les enjeux de la RSE qui vont vous permettre d’élaborer la stratégie de votre cabinet pour engager cette démarche !
Quels sont les enjeux planétaires ?
La RSE au sein des cabinets est un sujet qu’il est important de s’approprier dès aujourd’hui, notamment pour se démarquer avant que la réglementation ne l’impose. On peut d’ailleurs penser que l’ensemble des entreprises sera impacté par cette obligation d’ici 2027.
En effet, nous connaissons depuis le 20ème siècle une forte croissance démographique qui engendre un développement économique avec une consommation importante de la population et de fait, une diminution des ressources naturelles. Or, pour rappel, on considère aujourd’hui que l’équilibre de notre planète est géré par 9 paramètres et que 6 limites planétaires ont déjà été franchies.
Quels sont les enjeux pour les cabinets de commissaires aux comptes ?
Les cabinets doivent jouer un rôle d’exemplarité et répondre aux besoins des citoyens, des organisations et des territoires qui les entourent. Cela se traduit autour de 7 principaux enjeux environnementaux et sociétaux :
- Respecter et anticiper la réglementation
- Maîtriser et réduire ses risques
- Améliorer les coûts et la compétitivité
- Augmenter son CA et fidéliser les clients
- Se différencier, innover
- Développer une marque employeur solide
- Accroître la valeur immatérielle de l’entreprise
Dans un premier temps, engager une démarche RSE permet au cabinet de se mettre en conformité avec les aspects juridiques et réglementaires. Ensuite, cela leur permet d’établir une stratégie sur le long terme autour de 3 piliers :
-
le pilier social :
Un cabinet qui s’engage dans la RSE attire les candidats qui se retrouvent dans les valeurs de l’entreprise. Les objectifs en termes de conditions de travail, de bien-être et de motivation des collaborateurs sont des actions qui visent à favoriser la qualité de vie au travail et à encourager le dialogue dans un cadre de travail serein. Là où certains cabinets rencontrent des difficultés à recruter, communiquer sur ce pilier de la RSE peut donc être un atout pour le cabinet.
-
le pilier économique :
La RSE est une opportunité de faire des économies pour le cabinet : économies d’énergie, trier ses déchets (cartouches d’encre, capsules café, ampoules), utiliser moins de papier ; ces gestes du quotidien permettent de réaliser des économies pour le cabinet d’un côté, et de préserver les ressources de la planète de l’autre !
Plus globalement, avoir une démarche RSE permet au cabinet d’identifier les risques et de les anticiper. Cela participe à l’optimisation des coûts qui est un vecteur de pérennisation de l’activité du cabinet sur le moyen et long terme.
-
le pilier environnemental :
Sur le plan environnemental, l’évolution du numérique permet aux cabinets de diminuer drastiquement ses déchets papier notamment, il peut privilégier l’utilisation de papier recyclé et l’approvisionnement de fournitures de bureau via des fournisseurs locaux. Le recours à la GED est un allié de la dématérialisation et le télétravail, qui a de nombreux autres atouts, est également une démarche qui vise à réduire l’empreinte carbone du cabinet, tout comme la pratique des réunions en visioconférence, qui limite les déplacements de chacun !
A moyen terme, engager une démarche RSE au sein du cabinet contribue à se différencier et innover des autres cabinets. Il se positionne également, en termes d’image de marque, comme une entreprise citoyenne.
Pourquoi s’engager dans une démarche RSE ?
Un cabinet qui engage une démarche RSE renforce significativement son capital immatériel :
- Capital client : fidélisation des clients qui adhèrent aux valeurs du cabinet.
- Capital RH : fidélisation des salariés du fait du climat social et de l’attractivité au sein du cabinet.
- Capital organisationnel : mise en place de procédure au sein du cabinet qui solidifie son organisation interne.
- Capital “savoir” : stimulation de l’innovation au sein du cabinet pour se différencier.
- Capital de marque : la notoriété, la réputation impacte le cabinet.
Si vous souhaitez engager une démarche RSE au sein de votre cabinet, notre troisième webinaire évoque les pré-requis, les étapes à franchir et les actions à mettre en place pour intégrer une démarche RSE au sein de vos cabinets.
Pour plus d’information, vous pouvez également consulter :
La part du colibri : Iris CHABROL-DEKKICHE s'engage dans la RSE
Iris CHABROL-DEKKICHE, Commissaire aux Comptes à Bordeaux, nous partage le développement de son cabinet dans le domaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Iris, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis avant tout Commissaire aux comptes, j’ai travaillé dans divers cabinets de taille intermédiaire et intégré “PwC Entrepreneurs”, devenu il y a 2 ans “PKF ARSILON”.
J’ai commencé il y a 10 ans à accompagner des Groupes sur la RSE, en audit comme en conseil. Depuis bientôt 3 ans je suis responsable nationale de nos offres liées à la RSE.
Comment le cabinet s’est-il engagé vers la RSE ?
Le cabinet est depuis longtemps engagé dans une démarche RSE, par notre stratégie RH nationale comme par le biais d’actions isolées de divers bureaux ou la participation à des initiatives locales tel que la cravate solidaire et des collectes de cadeaux pour Noël ou encore du mécénat de compétences.
Comment animez-vous cette démarche en interne ?
Nous comptons presque 30 bureaux en France, chacun pouvant être force de proposition et libre de mener des expérimentations.
La gouvernance impulse des dynamiques et rassemble les actions menées par chaque bureau pour construire une vision globale.
Avez-vous quelques exemples à nous donner ?
Nous avons créé un groupe de travail, nommé « People First », pour proposer des mesures favorisant l’équilibre vie privée / vie professionnelle.
Des mesures ambitieuses ont été décidées et appliquées nationalement, dont notamment la semaine de 4,5 jours pendant la moitié de l’année, ou la possibilité de bénéficier d’un congé « break » de plusieurs mois pour vivre des aventures personnelles. Nous avons souhaité améliorer l’équilibre de vie des équipes, et ainsi fidéliser nos équipes et favoriser le recrutement.
Côté environnemental, nous finalisons cette année notre bilan carbone qui nous permettra d’identifier rationnellement les axes principaux sur lesquels agir. En attendant, nous avons déjà entrepris diverses actions, comme par exemple l’optimisation de nos matériels informatiques (reconditionnements, longues durées de vie, etc.).
Quelles sont vos prochaines ambitions liées à la RSE ?
La RSE est une dynamique qui nous porte, et nous ne sommes qu’au début ! Nous envisageons plusieurs actions à court terme, notamment lancer courant 2023 notre premier plan de réduction d’émission carbone. Nous avons également la volonté d’aboutir notre réflexion pour prendre la qualité de société à mission. Concernant les RH, le groupe « People First » travaille cette année sur l’amélioration du niveau de vie des équipes dans le contexte inflationniste que nous traversons.
Nos partenaires financiers nous challengent également beaucoup sur ces sujets RSE. Ils sont de plus en plus attentifs à la stratégie RSE des entreprises dans lesquelles ils investissent ; pour eux cela fait partie de la capacité de l’entreprise à être pérenne et à générer de la valeur à moyen/long terme.
Le coaching digital proposé par la CRCC GA
Pascal RODRIGUES DE SA, Commissaire aux Comptes à Bordeaux a bénéficié d’un coaching digital proposé par la CRCC de Grande Aquitaine.
Il nous partage en vidéo son expérience.
Qu’est-ce que le coaching digital ?
Le coaching digital est un accompagnement personnalisé qui vise à améliorer vos compétences en marketing digital et vos performances, personnelles ou celles de votre cabinet, grâce à la transmission par un expert de connaissances, de processus et de méthodes autour des outils du numérique.
Pourquoi est-il intéressant pour un CAC de bénéficier d’un accompagnement digital ?
Diplômé en 2018, Pascal RODRIGUES DE SA a souhaité se démarquer des autres cabinets et des offres existantes en s’appuyant sur le digital. Par ce coaching, il voulait :
- gagner en notoriété,
- gagner en visibilité,
- apporter de l’information et une valeur ajoutée
Comment se déroule le coaching proposé par la CRCC GA ?
L’accompagnement de la CRCC est réalisé en visioconférence par un expert en marketing digital. Ce sont des formats courts et pratiques qui ont permis à Pascal RODRIGUES DE SA d’établir sa stratégie digitale avec efficacité !
Les résultats ont rapidement porté leurs fruits au vu des interactions récentes tant avec les confrères, que les clients et les prospects !
Le coaching digital proposé par la CRCC de Grande Aquitaine est gratuit, chaque commissaire aux comptes inscrit peut en bénéficier, prenez rendez-vous !
Bilan à mi-mandat de la CRCC
La formation des CAC :
3367 inscrits aux formations* et webinaires
Des formats adaptés aux plannings des commissaires aux comptes, pour la plupart gratuits ou à coût réduit, ont permis de faciliter le respect des obligations de formation. Des thématiques spécifiques ont été proposées tels que les rendez-vous du CAC, le parcours sur la prévention des difficultés à la procédure collective ou encore les webinaires sur la cybersécurité.
* Certaines formations sont réalisées en partenariat avec le CEECA — Expert en changement
L’attractivité de la profession :
104 étudiants sensibilisés
Des étudiants sensibilisés au métier de manière ludique avec la création d’un escape-game nomade. Ils ont découvert le métier en totale immersion au sein même de leur école et cela a pu susciter de nouvelles vocations !
Les rendez-vous avec les parties prenantes
567 RDV avec les parties prenantes
Des rencontres enrichissantes réalisées par les élus qui se sont mobilisés tout au long de la mandature pour aller à la rencontre des parties prenantes de l’ensemble du territoire de Grande Aquitaine, Magistrats de la cour d’appel, du tribunal judiciaire, tribunal de commerce, élus de la CCI, bâtonnier, … Ils ont apporté avec justesse, des précisions nécessaires notamment sur les missions de Commissaire aux Comptes.
Les CAC ont la parole
31 Interviews de CAC
Des interviews de Commissaires aux Comptes qui apportent leur point de vue du métier et valorisent ainsi la profession ! Articles à retrouver dans les actualités de notre site internet !
Le Coaching digital
47 Cabinets coachés sur le digital
Des cabinets coachés sur le digital afin que la profession évolue et s’empare du numérique !
Vos élus sont très fiers des résultats obtenus à mi-chemin.
Il reste encore deux années pour avancer sur cette même lancée !
Nouveau pouvoir de déféré au Parquet général près la Cour des comptes
Les CAC des organismes publics bénéficient d’un nouveau pouvoir de déféré au Parquet général près la Cour des comptes, autorité de poursuite du régime répressif de responsabilité financière des gestionnaires publics (RFGP), pour des faits identifiés comme présumés irréguliers au titre de la RFGP.
Réf. : ordonnance n° 2022-408 du 23 mars 2022 relative au régime de responsabilité financière des gestionnaires publics, art. 4 – (codifié à l’article L. 142-1-1 du code des juridictions financières)
Entrée en vigueur : 1er janvier 2023.
I. Un vaste champ d’application : conception large de « gestionnaire public »
Sont justiciables de la RFGP devant la Cour des comptes, les représentants, administrateurs ou agents1 des organismes contrôlés par les juridictions financières, autrement dit non seulement les organismes publics mais aussi :
- Les entreprises publiques (SEML, SPL …) et leurs filiales
- Les organismes subventionnés par les pouvoirs publics (au-delà de 1500 € de subvention annuelle) à savoir Etat, collectivité ou union européenne
- Les organismes habilités à recevoir des impositions de toute nature ou des cotisations légalement obligatoires
- Les associations faisant appel à la générosité publique
- Les personnes morales de droit privé gérant un service public (délégataires de service public)
- Les cliniques privées
- Les établissements sociaux et médico-sociaux (maisons de retraite ou organismes d’aide sociale à l’enfance par. ex) quels que soit leur statut
II. Les faits à déferer au Procureur général près la Cour des comptes
La Cour des comptes sanctionne des infractions infra-pénales, de droit public financier. L’objectif n’est pas de dénoncer des atteintes à la probité (qui relèvent du juge pénal), mais de protéger l’ordre public financier dans le secteur public. Infractions principales (art. L. 131-9 à 131-15 du code des juridictions financières) :
- Méconnaissance des règles législatives, réglementaires et internes concernant les recettes, les dépenses et la gestion des biens de l’organisme (donc violation de toute règle financière), à condition qu’elle ait provoqué un préjudice financier significatif.
- Octroi d’un avantage injustifié à soi-même (p. ex. des primes irrégulières) ou à autrui (à condition qu’un intérêt direct ou indirect soit soupçonné).
- Non-respect des règles protégeant les compétences du contrôle budgétaire ou du contrôle économique et financier.
- Engagement de dépenses sans habilitation (p. ex. en dépassement de l’autorisation donnée par le conseil d’administration à un DG).
- Faute grave de gestion dans les entreprises publiques et dans le secteur local industriel et commercial (carences graves, agissements contraires aux intérêts de l’organisme), ayant causé un préjudice financier significatif.1 sauf exceptions limitées (élus dans certains cas, bénévoles d’associations dans certains cas).
La part du colibri : Alain BERSANS s'engage dans la RSE
Et si les cabinets de Grande Aquitaine formaient une ferme solaire ?
En tout cas, Alain BERSANS, Commissaire aux Comptes à Agen nous partage son expérience suite à l’installation de panneaux photovoltaïques sur son bâtiment et cela pourrait bien vous inspirer…
Alain, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Expert-Comptable et Commissaire aux Comptes associé dirigeant du cabinet TRIAXE à Agen. En 2018, nous avons décidé, avec mes associés, de réunir nos deux structures déjà existantes sur le territoire en un seul cabinet. Nous avons ainsi opté pour la construction d’un nouveau bâtiment.
Comment ce projet de la RSE a-t-il émergé ?
Nous avons imaginé ce projet immobilier avec l’aide d’un architecte qui lui-même était dans une démarche écologique/économie d’énergie. Il nous a donc proposé de mener une étude pour installer des panneaux photovoltaïques sur le toit afin de consommer notre propre électricité. Un bureau d’étude spécialisé dans ce domaine a mené l’enquête et nous avons conclu que ce projet était sympa mais surtout économiquement réalisable.
Intégrer la RSE dans son cabinet, c’est faire des économies mais aussi du revenu ?
Notre cabinet consomme effectivement l’énergie que nous produisons mais nous ne sommes pas totalement autonomes avec notre bâtiment de plus de 700m2. Néanmoins, avec l’augmentation aujourd’hui du prix de l’électricité, même si le cabinet bénéficie du bouclier tarifaire, nous constatons financièrement avoir fait le bon choix de cette transition.
En interne, quel est l’argument qui a convaincu l’ensemble des associés pour vous lancer dans la RSE ?
L’économie que nous pouvions engendrer en consommant notre énergie est bien sûr l’argument premier qui nous a fait basculer dans cette démarche. Et même s’il est vrai que nous n’avons pas communiqué auprès de nos clients ou de nos partenaires sur ce lancement dans la RSE, je pense que c’est aujourd’hui important, ne serait-ce que de montrer l’exemple, pour donner des idées aux autres d’en faire autant, car cela vaut le coût à tous les niveaux, économique, environnemental et sociétal !
Aurais-tu un conseil à donner à d’autres cabinets qui pourraient se poser la question d’intégrer une démarche dans la RSE ?
Beaucoup de choses sont possibles, c’est un vrai sujet d’actualité ! Je conseille à chacun d’intégrer la RSE dans ses projets et de vous rapprocher de professionnels qui pourront vous conseiller pour optimiser votre bâtiment en construction ou déjà existant dans le cadre d’une amélioration, d’un agrandissement ou d’une rénovation ! Tout le monde est gagnant !
Retour sur le 1er webinaire - La RSE : Les fondamentaux
Dans le cadre de notre série de 6 webinaires sur la RSE,
Retrouvez notre 1er épisode sur les fondamentaux
et les éléments à retenir !
Notre experte, Géraldine KARBOUCH, vous expose les fondamentaux de la RSE pour comprendre cette démarche que vous pourrez entamer au sein de vos cabinets de commissariat aux comptes !
Pourquoi parle-t-on de la RSE ?
On constate depuis de nombreuses années déjà des progrès prodigieux qui ont été réalisés grâce à l’innovation. Des progrès sur la santé, l’agriculture ou encore l’automobile. Ces progrès n’auraient pas été possibles sans les énergies fossiles.
Cette innovation a néanmoins conduit à une exploitation massive des ressources de la planète et cela a ses limites (pollution des eaux, de l’air, des sols ; diminution de la biodiversité ; accélération du réchauffement climatique). On considère par exemple que l’équilibre de notre planète est géré par 9 paramètres et que 6 limites planétaires ont déjà été franchies. On constate également un certain progrès social mais cela entraîne aussi des inégalités.
On aperçoit ainsi, les limites de la croissance et leurs conséquences sur la planète et la société.
La responsabilité sociétale des entreprises est donc une source de progrès, une réponse pour la durabilité de notre système. Les ressources ne sont pas infinies et aujourd’hui, chacun peut prendre sa part pour les conserver plus longtemps.
Pourquoi les Commissaires aux Comptes sont concernés par la RSE ?
La RSE est le développement durable appliqué aux entreprises, quel que soit son secteur d’activité comme le commissariat aux comptes !
Aujourd’hui, c’est une question culturelle, il n’y a pas de taille à respecter, qu’il s’agisse d’un grand cabinet ou d’un plus petit, tout le monde peut agir !
La notion de développement durable apparaît dans un rapport en 1987 et celui-ci a évolué les années suivantes. On note aujourd’hui 17 objectifs de développement durable basés sur les “5 P” : Prospérité, Peuple, Paix, Planète, Partenariat.
En d’autres termes, la RSE est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
La RSE élargit le périmètre d’influence de l’entreprise en intégrant l’ensemble des 4 C (Collaborateur/Client/Capital/Citoyen) dans une biosphère qui est soumise aux limites planétaires et questionne le rôle de l’entreprise sur sa responsabilité notamment en terme d’impact environnemental.
En France, c’est à partir de 2001 que la loi NRE impose à 700 grandes entreprises françaises de faire état des conséquences sociales et environnementales de leurs activités puis après quelques étapes, il apparaît en 2018 la DPEF qui est à joindre au rapport de gestion pour les entreprises remplissant certaines conditions.
La RSE se base sur 7 principes que vous trouverez détaillés en cliquant-ici :
- l’engagement des parties prenantes, au delà des 4 “C”
- le respect du droit
- la transparence
- la gestion des risques
- le volontariat
- la responsabilité de l’entreprise sur la chaîne de valeur « pollueur-payeur »
- la collaboration
Comment intégrer la RSE à son cabinet ?
Le référentiel ISO26000 a été créé en 2010 afin de promouvoir une approche commune de la RSE et stabiliser ce concept. Il s’articule autour de sept axes importants que vous pouvez découvrir dans le détail ici en vidéo.
- La gouvernance
- Le respect des droits de l’Homme
- Les relations et conditions de travail
- L’environnement
- La bonne pratique des affaires
- La protection du consommateur
- La contribution au développement local
L’iso26000 contient des lignes directrices et non des exigences. Elle ne se prête donc pas à la certification, contrairement à d’autres normes très connues de l’ISO.
La RSE est source de nombreux bénéfices pour l’entreprise. Elle permet d’abord de mettre en place une vision stratégique partagée et constitue un vecteur d’engagement et de fidélisation des collaborateurs. Elle est également un outil pour se différencier commercialement, améliorer son image et sa réputation, réaliser des gains de productivité et gagner en compétitivité.
Si vous souhaitez aller plus loin sur cette thématique, notre second webinaire évoque les enjeux de la RSE et le troisième webinaire vous explique comment intégrer une démarche RSE au sein de vos cabinets.
Energy Vital - Une fiction sonore de la CRCC Grande Aquitaine
Quel sera le métier de commissaire aux comptes dans plusieurs décennies ? Afin de répondre à cette question, la CRCC Grande Aquitaine a sollicité les adhérents de l’ANECS Limoges qui se sont réunis autour d’un atelier du design fiction.
Ils ont imaginé une histoire autour du futur métier de Commissaire aux Comptes dans un monde redéfini selon leur imagination.
Plongez dans un univers futuriste où le sang humain est utilisé comme source d’énergie et monnaie. Suivez les aventures de Daniel, un commissaire au Sang, la profession qui succède aux commissaires aux comptes. Il doit naviguer dans les arcanes de l’industrie de la gestion du plasma humain. Vous découvrirez les enjeux éthiques et les défis liés à l’utilisation de cette nouvelle source d’énergie, ainsi que les mécanismes de la certification des entreprises du sang.
Bienvenue en 2062 !
Épisode 1 : La découverte explosive
Dans cet épisode, suivez le parcours passionnant d’un docteur américain qui va changer le cours de l’histoire en découvrant accidentellement que le sang humain est un vecteur énergétique capable de libérer deux fois plus d’énergie que la fission nucléaire. De quoi redéfinir l’économie et le métier de commissaire aux comptes …
Épisode 2 : Eva et le cyber cocktail
Après la rencontre d’Eva dans un cyber-cocktail, Daniel Commissaire au Sang se réveille et commence une nouvelle journée dans un monde décidément différent du nôtre.
Épisode 3 : Energy Vital : le défi éthique d’une entreprise du sang
Suivez les aventures de Daniel, un Commissaire au Sang qui doit vérifier la conformité éthique d’Energy Vital, l’une des plus grandes entreprises du sang au monde.
Épisode 4 : Les dessous d’un rachat controversé
Au cours de son audit, Daniel découvre une erreur d’acquisition conséquente de la part d’Energy Vital, qui aurait pu être évitée. Il se demande si cela est lié à la baisse de production de la filiale d’Anthrogaz, rachetée par Energy Vital il y a trois ans. Il continue ses investigations pour découvrir la vérité sur cette affaire.
Épisode 5 : L’énigme « Eva »
Daniel est pris au dépourvu lorsqu’il est confronté à une voiture autonome qui semble vouloir communiquer avec la sienne. Il reconnaît finalement la conductrice comme étant Eva, une ancienne connaissance qui semble avoir des desseins mystérieux. Il se retrouve plongé dans un tourbillon d’événements incohérents, où il se demande qui est réellement Eva et ce qu’elle veut vraiment. Il est perplexe face à cette situation qui semble être une violation claire du code des déplacements et une tentative d’influence sur son travail de commissaire. Il est laissé avec plus de questions que de réponses, alors qu’il se demande s’il est en train d’être manipulé ou s’il a mal interprété les événements.
Épisode 6 : La petite goutte
Daniel se rend à nouveau chez Energy Vital pour poursuivre son enquête. Il utilise son temps pour tenter de comprendre les écarts d’acquisition d’Anthrogaz et les provisions de gaz nobles, mais il est constamment distrait par ses pensées concernant la rencontre qu’il a eu avec Eva la veille. Il tente de reproduire le logo qu’elle lui a montré et de lancer une recherche dans le système d’Energy Vital, mais il est bloqué par des restrictions d’accès.
Épisode 7 : La rencontre secrète
Daniel est seul à bord de sa navette, ou du moins, c’est ce qu’il croit. Mais lorsque le bruit d’une respiration se fait entendre à côté de lui, il découvre qu’il n’est pas seul. Il se retrouve face à face avec Eva, une femme mystérieuse et ses acolytes, qui semblent savoir des choses sur lui et ses recherches. Mais qui sont-ils réellement et que veulent-ils de lui? Les réponses seront révélées dans l’épisode.
Épisode 8 : La vérité cachée derrière les comptes
Daniel, commissaire au Sang, se retrouve pris au milieu d’une enquête qui le dépasse, menée par Eva et son équipe de hackers. Mais pour percer les mystères d’Energy Vital, il va devoir faire des choix difficiles et remettre en question tout ce qu’il croit savoir sur l’entreprise.
Philippe ROUET "Le CAC créateur de confiance"
Comment rebondissez-vous à ce nouveau contexte de l’après Loi Pacte?
Il y a quelques années, lors de ma Présidence à la CRCC de Limoges, notre profession a connu le séisme de la LME – Loi de Modernisation de l’Économie – avec la suppression du CAC dans les SAS. Aujourd’hui, nous vivons le séisme de la Loi Pacte. Le Commissaire aux Comptes doit ainsi se renouveler régulièrement et davantage communiquer auprès des parties prenantes. L’institution a tout son rôle à jouer dans ces rencontres ainsi qu’avec celles des députés, sénateurs, syndicats. C’est lors de ces rendez-vous et de nos échanges que nos politiques se rendent mieux compte de l’importance du Commissaire aux Comptes dans les entreprises notamment dans les collectivités et associations.
Qu’est-ce qui mériterait d’être plus visible dans la mission de CAC ?
Le rôle du Commissaire aux Comptes est d’être aux côtés du dirigeant et d’apporter au sein de l’entreprise mais aussi auprès de ses partenaires de la confiance car, comme le slogan de l’époque le dit si bien et est toujours d’actualité, “le CAC est créateur de confiance”.
Comment appréhendez-vous le numérique ?
L’entrée du numérique dans la profession a fait évoluer le travail du commissaire aux comptes, toutefois, on peut noter qu’il est arrivé à point nommé en période de COVID ce qui nous a permis d’être au plus proche de nos chefs d’entreprise tout au long de cette période de crise !
Il faut tout de même noter que la profession était déjà à cette époque dans une démarche de dématérialisation notamment dans la liaison avec les entreprises. Ces aspects positifs sont néanmoins source de risques. Risques d’intrusions, de cyberattaques, cela oblige donc les commissaires aux comptes à se former et à s’entourer des compétences nécessaires à l’évolution du cabinet pour répondre à la demande extérieure et rester ainsi compétent dans tous les domaines.
Quel est l’avenir du CAC dans la RSE ?
Les cabinets se spécialisent dans des domaines précis comme la RSE et s’ils ne peuvent le faire, ils s’unissent avec d’autres cabinets pour partager les connaissances et fournir toutes les compétences à leurs clients.
Comment se dessine l’avenir du jeune CAC ?
Un jeune qui démarre investit sur son avenir. Il doit, selon moi, avoir plus de 5 mandats et diversifier ses dossiers pour amortir tous les coûts liés à ses obligations professionnelles : inscription, cotisations, coût et temps passé à se former, …
Quelle actualité professionnelle vous a marquée et quel impact cela a-t-il eu sur la manière d’exercer le métier ?
Depuis la Loi Pacte, la plus belle reconnaissance que peut avoir un Commissaire aux Comptes est d’avoir des chefs d’entreprise qui maintiennent leur mission alors que l’obligation n’y est plus !
Notre profession est bien réglementée et la distinction entre nos deux métiers, Expert-Comptable et Commissaire aux Comptes, est avérée. C’est pourquoi nous devons travailler en équipe. Nous sommes complémentaires et le chef d’entreprise se sent ainsi en sécurité.
Vœux 2023 de Gwladys TOHIER, Présidente CRCC GA
Notre présidente, Gwladys TOHIER, vous partage ses voeux dans un format innovant : face caméra elle répond à vos questions
les plus fréquentes : les moments forts de l’année, la place de la RSE en 2023
ou encore ce que l’on peut souhaiter à vous les CAC …
Gwladys TOHIER, Présidente de la CRCC Grande Aquitaine depuis maintenant 2 ans, présente ses vœux et tient à rappeler les moments forts de l’année 2022.
Tout d’abord l’accompagnement marketing et digital offert à l’ensemble des Consœurs et Confrères.
Dans le cadre de l’attractivité de la profession auprès des jeunes, la mise en place d’escape game qui ont eu un grand succès.
Le monde judiciaire n’est pas en reste avec la signature d’une convention avec la Cour d’Appel de Limoges.
Les élus ont rencontré l’ensemble des parties prenantes du territoire de la CRCC et les rendez-vous continuent encore aujourd’hui.
La CRCC a mis en place un projet collectif en terme de RSE avec l’AFNOR et la région qui va se poursuivre en 2023.
Gwladys conclue par l’Assemblée Générale qui s’est tenue à Arcachon sous le thème des pouvoirs de l’intelligence émotionnelle et de la méditation.
Cette année 2023 sera dédiée à la RSE
La CRCC va ainsi organiser des webinaires pour accompagner les Confrères dans leur obligation de formation, produire deux livres blanc et interviewer des experts en RSE. La concrétisation du projet collectif avec l’AFNOR et la région permettra également d’accompagner 10 cabinets pilote à mettre en place la démarche RSE !
Les résolutions 2023
L’ensemble des élus souhaitent accompagner au mieux les CAC dans l’exercice de leurs missions et les représenter avec conviction auprès des parties prenantes !
A titre personnel, Gwladys souhaite résolument rester positive en toute circonstance et méditer tous les jours !